LONG SOUFFLE

Ne reste pas caché

Pleurs comme lui

Si ici luit encore

Une petite lumière

Pour allumer ce coin de misère.

 

Que doit s’écouler ?

Cette pression sur le cœur,

Ce fort désir de laisser pleuvoir des sanglots,

Ce retrait comme une carapace,

Ces peurs qui remontent,

Cette fébrilité de se sentir ébranlé.

 

Pour le laisser couler dans le souffle du vent

En retrouver le goût pour mieux comprendre l’ennemi

En saisir mieux les formes

Surtout celles démantibulées par mon esprit

Puis laisser le flux l’emporter

 Toujours vivant mais distancié.

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